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Le Parvis, St Nazaire le 23 septembre 2019
Universus , une exposition qui bouscule

Le souffle évoqué par les tableaux abstraits de Patrick de Sagazan met le visiteur face à la création de l'univers

Le peintre Patrick de Sagazan avait déja de nombreux tableaux à son actif lorsqu'il s'est rendu compte qu'il ne travaillait, littéralement, qu'avec la moitié de son être."Je n'utilisai que mon coté lumière, il fallait que je développe ma partie sombre mais en la rendant positive."
La mutation à pris une cinquantaine de tableaux, avec, au début beaucoup de noir et de rouge.Clarté, ténèbres, bien, mal, ces mots renvoient aux tabous qui ont perturbé des générations.Quand il a pris conscience des similitudes entre l'être humain et l'univers, tout s'est dénoué."Je me suis libéré.Nous sommes faits des même matériaux que ceux qu'on trouve tant dans le microcosme que dans le macrocosme."
Sa peinture avait enfin trouvé ses nuances.Le lien s'est naturellement fait entre la purée blanche post big bang et la feuille blanche de l'artiste.
"Je peins à plat en tournant tout autour et après, je repère dans quel sens ça fonctionne."
L'exposition Universus montre les tableaux à partir de 2012, année charnière de cette quête.De grandes toiles ou de plus petites, une série de Quadratus, petits tableaux carrés, mais aussi des oeuvres sur ardoise ou sur papier marouflé sur supports bois.
L' artiste aime utiliser différentes surfaces."Il a même peint sur la coquille d'un tourteau", s'amuse Aude galpin, responsable culturele au Parvis, support assurément inattendu mais qui ne vole pas la vedette au symbolique Tondo, une toile ronde comme une planète."C'est une technique qu'utilisaient les Italiens pour peindre une voûte".
Le thème de cette nouvelle période au Parvis est le Souffle."Le souffle de la création s'est immédiatement imposé avec Universus", explique la responsable.
Ouest France

Universus. Même si la peinture de Patrick de Sagazan est abstraite, c'est dans la réalité enfouie en chacun qu'elle trouve son origine. Au tréfonds, il tente par ses images d'approcher l'indicible, de donner forme à l'invisible. Dans ses tableaux, ombre et lumiere, forces lointaines et incarnées cohabitent, se défient, se combattent avec force, détonnent ou s'harmonisent. Alain Geffray " Haut Parleur "

Mehnir parade le 18 octobre 2012
Dressé vers le ciel, tel un émetteur-récepteur.Un éclat de couleurs en guise de retour à l'envoyeur.Tel que son artiste le conçoit, ce mehnir s'apparente à un vecreur entre terre et univers.
"J'ai vu tout de suite le lien entre la pierre levée en direction du ciel et la création de l'univers ce sur quoi je travaille" explique Patrick de Sagazan établi en Ille et Vilaine.
Intitulé l'Appel, son mehnir est une déclinaison d'un travail entrepris il y a des nombtreuses années." J'ai commencé à peindre une série de toiles bleues. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais j'en ressentais le besoin. Un jour, j'ai vu l'image de Hubble. Je me suis rendu compte que je peignais quelque chose qui ressemblait à ce qui existait dans l'univers".
"Comme un morçeau de musique"
Comme la plupart des artistes de la Mehnir parade, Patrick de Sagazan reconnaît avoir ressenti une légère appréhension avant de donner ses premiers coups de pinceaux.
"Cest quand même une surface de 6m2". Et puis celle-ci à laissé place au plaisir de travailler sur un support lisse."cétait agréable".
Il lui a fallu plusieurs week ends pour réaliser son oeuvre." je tournais, je le contemplais, je regardais, je retournais autour..."se souvient-il"
" Ca se construit comme un morçeau de musique. Il y a un travail sans arrêt de construction, jusqu'à ce que ça sonne. Mais on veut toujours faire mieux , revenir dessus".
Ses proches ont approuvé. Il semble s'être arrêté à temps. Des amis parisiens, connaisseurs ont également apprécié. " Ils m'ont dit qu'ils retrouvaient mon travail".
Si les organisateurs le sollicitent à nouveau, Patrick de Sagazan est prêt à retenter l'expérience de la Mehnir Parade. " Sans problème". lache-t-il, conscient des moyens mis à disposition des artistes et ravi de sa rencontre avec l'assureur Gwenaël Le Guillouzer, son mécène, "en plus avoir carte blanche, c'est merveilleux".
Béatrice Tual "Le Trégor"

A propos de la série " Univers" présentée pour la première fois au public à la Galerie Municipale de Lanrodec en côtes d'Armor, 17 juin 2009.
L'artiste peintre Patrick de Sagazan présente son nouveau travail "j'ai élaboré une recherche sur les notions de bien et de mal". Après des rencontres philosophiques avec des théologiens, il s'est sevi de son expérience, de sa vie et de son talent pour traduire ces notions immanente à l'être humain. L'ombre et la lumière, le rouge et le noir émergent des toiles présentées.
Les dernières peintures laissent filtrer la lumière " le bien plus fort que le mal, convertir l'énergie négative en positive. L'intérêt du geste premier n'est pas de représenter la réalité mais d'en extraire celle que l'on ne perçoit pas au premier regard" précise l'artiste.
Sur les quarantes toiles qui jalonnent sa recherche, une dizaine sont offertes à la visite.
Des premiers jets au volcan final, il transporte le public dans ce qu'il y a de plus intime et de plus authentique, " là où se cache notre invariable humanité et sensibilité primitive".
Pascale Gautier "Ouest France"

Galerie Municipale de Lanrodec, "Convergences" avec Jean Pierre Corbel, photographe abstrait le 4 octobre 2005
Une autre réalité.
L'amateur de figuratif l'aura compris: l'abstraction est reine chez les deux artistes. Mais attention soulignent-ils, l'abstraction ne veut pas dire que cela n'existe pas, elle permet tout simplement de présenter la réalité différemment et de laisser place au rêve.
Pour le plus grand plaisir des voyageurs qui acceptent, peinture ou photo, peu importe, d'accompagner les deux passeurs de lumière."Une nécessité, aussi dans ce monde de brutes et de matraquage d'images". Le visiteur, lui, apaisé et conquis, aurait plutôt envie d'en redemander, des images de ce type;
Hevé Queillé "Le Télégramme"

Espace du Leff de Chateleaudren "Couleur de terre, couleur de mer" le 30 août 2001
Naturellement l'impressionnant dans ces toiles sont les couleurs et leur intensité, notamment dans les bleus, teinte omniprésente. Pour patrick qui se définit plus "comme coloriste que dessinateur", et ce dés la prime enfance, "pas de vie interessante sans couleur (...) c'est mon écriture face au monde !" . Il en est tellement convaincu qu'il a mis à disposition du public quelques coupelles contenant divers ingrédients dont 3 types de pigments qu'il utilise pour ses bleus et qu'il a intitulés avec humour "les piments de la vie".
L'homme d'une remarquable gentillesse, complète sa pensée en indiquant qu'il n'a pas de thèmes particuliers dans ses toiles qu'il dispose de façon horizontale pour les peindre. En fait ce sont les couleurs qui agissent et qui en se côtoyant donnent naissances à des formes que l'oeil et la main de l'artiste domptent avant de les figer à jamais.Formes étranges et aussi énigmatiques que les fonds marins que Patrick aime explorer, ce "grand bleu" dont l'artiste s'éloigne peu à peu dans ses toiles au profit d'autres couleurs toutes aussi éclatantes !
A admirer, sur une illustration musicale de Chris Mix jusqu'au 14 septembre.
L'Echo

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